La visite proposée ici est un formidable moyen d’appréhender les conditions de naissance de la ceinture architecturale de Paris dite« la barrière rouge ».
Il n’y a pas si longtemps, Paris était encore entouré d’une barrière défensive qui a été édifiée entre 1840 et 1848 sous l’impulsion d’Adolphe Thiers. Au lendemain de la première guerre mondiale, sa destruction commence, celle-ci s’étant révélée inefficace et même nuisible aux parisiens notamment lors du conflit avec la Prusse en 1870. Rachetée à l’armée par la ville, cette enceinte était prolongée d’une zone non constructible sorte de terrain de manœuvre pour l’artillerie afin de défendre la capitale. A l’emprise même des fortifications, vont être construits
des logements sociaux qui manquent alors cruellement à Paris, tandis que la zone sera consacrée à la construction d’équipements collectifs comme écoles, collèges, gymnases, terrains de sport mais aussi hôpitaux, cimetières, églises…
De la porte d’Asnières à la porte de Champerret, la visite, enrichie de documents et photos permet de réaliser les travaux considérables effectués aux abords de la capitale dans les années 20-30. Cette conférence permet de voir de beaux exemples de l’architecture publique et domestique de l’entre deux guerres.
Durée : I h et demi
Cette visite n’est pas au programme actuellement.


champs. Cette ordonnance va affranchir les artisans de l’autorité onéreuse et contraignante des corporations parisiennes.

Les murs des bâtiments restants du XVII°s, laissent échapper de belles et tristes histoires comme celle de Manon Lescaut qui a séjourné ici avant d’être déportée en Louisiane. Après le récit d’un épisode dramatique de la Révolution Française qui s’est déroulé entre ces murs la visite prend alors un tour médical : François Pinel élabore et applique ici sa théorie sur la folie mentale ce qui lui vaudra d’être considéré comme bienfaiteur de l’humanité.
Au début du XIX ème siècle la Salpêtrière devient le temple de la neurologie française avec de grands noms comme Jean-Martin Charcot qui fera la réputation de ce plus vaste hôpital français.
Vestige d’un passé populaire et laborieux, la Cité du Refuge, œuvre magistrale de Le Corbusier et de son cousin Pierre Jeanneret et pourtant mal reconnue, est la première étape de ce parcours. Les anciens bâtiments industriels étudiés ensuite, témoignent du riche passé architectural de ce quartier et de sa formidable réhabilitation. De cet immense terrain industriel en mal d’activité, devenu une vaste friche, est né un quartier (toujours en travaux) contemporain et convivial où cohabitent bureaux,habitations, commerces, université, école, crèche, équipements sportifs, ateliers d’artistes dans 10 hectares de parcs et jardins.

lancera la carrière de Guimard. Les immeubles de la rue Agar, de la rue François Millet mais aussi l’hôtel Mezzara sont représentatifs de la maturité de l’artiste avec les composantes néo-gothiques du décor. L’hôtel Guimard, tout en courbes construit à la même époque (1910) pour lui-même et son épouse, est le chef d’œuvre de son style d’avant guerre. Après la guerre de 14-18, Guimard va proposer des brevets sur la construction standard afin de permettre la reconstruction rapide des villes sinistrées. La maison du square Jasmin (1921-22) témoigne de ce travail. Durant l’entre-deux guerres, l’architecte va tenter de s’adapter au style Art Déco en proposant une interprétation toute personnelle de ce nouveau style. Ce seront les immeubles des rues Henri Heine et de la villa Flore.

raccourci couvert à l’abri des intempéries, souk et salon, ces passages couverts étaient de nouveaux modes de cheminement et de consommation en ce début du XIX°s. Moins fréquentés par les promeneurs et restés le plus souvent « en l’état » ces passages sont oubliés ou toujours en activité, investis par le prêt à porter… hauts en couleurs, surprenants et émouvants ces passages nous mèneront à d’autres richesses architecturales, dans ce second arrondissement qui constitue le cœur de Paris.

société des arts et des lettres. De la Restauration à la III° République, nous découvrirons les lieux de vie, de travail et de plaisir des peintres comme Manet, Degas, Puvis de Chavannes , Gustave Moreau et bien d’autres, des compositeurs comme Bizet ou Chopin, des femmes de lettres comme George Sand et tenant salon littéraire (Nina de Villard) ou encore des comédiens (Talma, mademoiselle Mars). Ateliers et hôtels particuliers font de ce quartier un quartier plein de charme où résident de belles surprises architecturales ; la balade est égayée de nombreuses anecdotes et faits historiques!

L’élément marquant du lieu est l’immense tapisserie de pierre se déroulant sur 110 m de long, illustrant les colonies d’Afrique, d’Asie et d’Amérique. Magnifique travail du sculpteur Alfred Janniot et de son équipe, ces bas-reliefs exaltent la mission civilisatrice de la France et la richesse des colonies avec sa faune, sa flore et ses ressources minières représentée avec force et détails… Le rez-de-chaussée du bâtiment abrite une salle d’honneur et deux salons richement décorés de fresques ; elles répondent aux bas-reliefs de Janniot en illustrant le rayonnement de la France dans le monde. Le mobilier Art Déco est également remarquable avec la signature de grands ébénistes comme Emile Ruhlmann.