Le Quartier du Gros Caillou

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C’est au XVII°siècle que le bourg rural du Gros Caillou va se développer grâce à la décision de Louis XIV de construire tout proche Les Invalides. Le chantier de ce prestigieux hôpital va attirer dans le quartier de nombreux artisans travaillant au bâtiment. Ainsi ce quartier fut dans un premier temps, très différent du reste de l’arrondissement et particulièrement de l’aristocratique faubourg saint Germain.

La visite va permettre la découverte de rues et maisons à l’aspect encore provincial; pourtant, cet ancien habitat villageois, puis industriel, va laisser la place, à la fin du XIX°s et au début du XX°s à des immeubles nobles et imposants; ils feront la part belle aux styles post-haussmanien, art nouveau et art déco.

Le quai d’Orsay d’abord, puis les rues saint Dominique, Grenelle et avenue Rapp sont une formidable occasion de confronter les architectures de bâtiments si proches dans le temps et pourtant si différents dans leur définition stylistique.

Grâce à cette conférence très didactique, vous serez désormais incollables sur le déchiffrage des façades parisiennes!

Durée de la visite: 2 heures

Cette visite n’est pas au programme actuellement mais elle peut être organisée sur demande :

Visite privée

Au fil de l’eau: le canal saint Martin

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En longeant une partie du canal saint Martin, c‘est un Paris pittoresque et éclectique qui s’offre aux visiteurs.

 Bonaparte décide du creusement du canal; il sera navigable afin de favoriser le transport des marchandises. Dès lors, les berges aménagées reçoivent des bâtiments industriels témoignant de la grande activité du commerce et de l’industrie dans ce quartier dès le début du XIX°s. C’est un magnifique patrimoine qui se dresse ici avec quelques bâtiments d’exception comme l’ancienne usine électrique de 1895 due à DSCN0825l’architecte Paul Friésé qui reçut la médaille d’or lors de l’exposition universelle de 1900.

En passant au dessus du cours d’eau par deux de ses nombreuses passerelles, c’est toute la vie du canal saint Martin avec ses écluses qui est racontée. Après un petit détour par l’ancien couvent des Récollets (magnifique bâtiment du XVII°s) devenu l’hôpital Villemain puis un centre dédié à l’architecture, la visite se poursuit à nouveau le long du canal où le célèbre Hôtel du Nord ouvre une parenthèse cinématographique : «Atmosphère, atmosphère » s’écriait Arlette … Enfin, le noble hôpital saint Louis construit sous le règne d’Henri IV pour accueillir les pestiférés achève la visite sur une note de compassion mêlée d’un sentiment de déjà vu avec cette architecture très proche de celle de la place des Vosges.DSCN0849

Durée : 2 heures

Cette visite n’est pas au programme actuellement.

 

La colline de Chaillot et l’exposition des Arts et Techniques de 1937

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« L’exposition internationale  des arts et techniques dans la vie moderne  » est inaugurée par le président de la République Albert Lebrun et se déroule du 25 mai au 25 novembre 1937 dans un contexte de politique mondiale particulièrement pesant.

La manifestation est implantée autour du Champs de mars et du Trocadéro. L’ancien palais du Trocadéro de Davioud, construit à l’occasion de l’exposition universelle de 1878 n’est plus à la mode ; il sera transformé par Carlu en un nouveau palais de style classique dit style « entre DSCN0804deux-guerres » d’un esthétisme proche de l’architecture des autres pays occidentaux de la même époque.

De nombreux pavillons étrangers occupaient l’espace de l’exposition et certains états feront de leur pavillon un véritable manifeste politique comme le pavillon allemand se dressant face au pavillon soviétique. Ce sera l’image mythique de cette exposition, lourde de menaces…

Le musée des travaux publics d’Auguste Perret, devenu depuis le CESE a été commandé également à l’occasion de cette manifestation tout comme le musée d’art moderne situé un peu plus bas, réalisé par les architectes Dondel, Aubert, Viard et Dasturgue.DSCN0810

Dernière exposition universelle à Paris, cette manifestation de 1937 a donné lieu à un immense chantier architectural que cette visite permet de redécouvrir.

Durée : 2 heures

Cette visite n’est pas au programme actuellement.

 

La rue Blomet et ses alentours

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Etonnante découverte de ce quartier à la richesse et à la diversité architecturale insoupçonnées ! Voilà une visite où abondent faits historiques, artistiques et anecdotiques…

Elle commence en gaité devant l’ancien » Bal nègre » haut lieu de la vie nocturne parisienne durant l’entre deux guerres puis se poursuit dans un petit square où la sculpture « l’oiseau lunaire » de Miro, rappelle qu’ici se tenaient les ateliers des artistes du « groupe de la rue Blomet ». DSCN1035Puis le dépaysement est garanti avec la ravissante petite église orthodoxe St Séraphin de Sarov et son histoire émouvante. La visite se poursuit avec la lecture des façades d’immeubles art déco et modernes et le rappel de leurs différences stylistiques et formelles, pour arriver à la belle maison-atelier du maitre verrier Barillet construit en 1932 par Robert Mallet-Stevens. Ici Barillet orchestre la lumière et Mallet-Stevens sculpte la maison d’une manière sobre et irrésistible.DSCN1049

Après être passé devant l’église saint Lambert, la visite s’achève à la clinique Blomet dont la chapelle, construite vers 1880, est un magnifique exemple du style néo-gothique et de ce fait, est incontournable !

Durée : 2 heures

Cette visite n’est au programme actuellement.

Le quartier de Vaugirard

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Visite d’un Paris populaire et artistique, foyer de l’Ecole de Paris.

La découverte de ce quartier débute par le très beau parc Georges Brassens aménagé sur les anciens abattoirs de Vaugirard ; inaugurés en 1898 DSCN1161ces bâtiments ont servi jusqu’en 1978 ! Une belle halle et quelques bâtiments témoignent de ce passé commercial.

Cette balade, ponctuée par l’observation d’un magnifique groupe scolaire de l’architecte Pierre Sardou (1934), ou encore d’une jolie ruelle aux maisons identiques avec leur toit en pente, mène aux immeubles de logements sociaux à l’architecture hygiéniste, des HBM voulus et financés en toute discrétion par madame Jules Lebaudy, généreuse bienfaitrice dont l’association devait concurrencer la fondation Rothschild.

La visite privilégiée de « La Ruche », première cité d’artistes en France, termine en beauté cette conférence; le peintre Alfred Boucher fut à l’origine de ce phalanstère qui devait permettre à de jeunes artistes de vivre et travailler à moindre coût. La plupart d’entre eux viendront de Russie, d’Ukraine, de Pologne fuyant les guerres et les pogroms…Ainsi Chagall, Soutine, Modigliani et bien d’autres vont trouver refuge ici dans une ambiance toute fraternelle. Ce sera l’un des foyers de l’Ecole de Paris.DSCN1153

Durée : 2 bonnes heures

Cette visite n’est pas au programme actuellement mais elle peut être organisée sur demande :

Visite privée

Un autre Montmartre.

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La visite ici est la découverte d’une autre facette de la colline Montmartre, loin de l’agitation touristique de la place du Tertre. C’est une lecture DSCN0725architecturale des façades et des bâtiments qui est proposée ici, entre Art-Déco, ateliers d’artistes,  immeubles de rapport ou bâtiment public…

La très célèbre maison Tzara est étudiée en la replaçant dans le contexte historique et artistique de son époque; manifeste architectural, elle est la demeure-atelier du chef de file du mouvement Dada et la seule œuvre française du grand architecte autrichien Adolf Loos. Ruelles fleuries aux petites maisons pittoresques, ancien studio de la firme Pathé cinéma, étonnante centrale téléphonique en briques rouges, la balade promet surprises, révélations, anecdotes et faits historiques…La descente de Montmartre par son flanc nord mène plus loin, au chef d’œuvre de l’architecte Henri Sauvage, l’immeuble de la rue des Amiraux ; cet imposant bâtiment de 1928 a été commandé par la ville de Paris pour abriter des logements sociaux. Henri Sauvage exposera ici ses théories sur l’hygiénisme en proposant un immeuble à gradins; son revêtement, de briques vernissées blanches reflète avec brio la lumière…DSCN0765

 

Durée : 2 bonnes heures

Cette visite n’est pas au programme actuellement mais elle peut être organisée sur demande

visite sur mesure

La cité universitaire ou l’odyssée d’une utopie

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La cité universitaire est née dans les années 1925, du rêve et de la volonté d’hommes d’exception ; ils souhaitaient contribuer à la construction d’un monde de paix et d’harmonie en faisant vivre sur un même campus les jeunes élites du monde entier ; en apprenant à se connaître les futurs dirigeants des pays ne pourraient plus s’affronter : nous sortons du traumatisme de la première guerre mondiale ! Cette utopie, ce monde de paix, reposait sur la création d’un ensemble de maisons, reflets de leur pays d’origine. Les pavillons construits entre 1925 et 1969, puis repris récemment, témoignent de la diversité architecturale des XX°s et XXI ème siècle. Si la plupart des résidences évoquent l’architecture de leur pays certaines sont marquées par le mouvement moderne (fondation Suisse de Le Corbusier ou encore l’ancienne maison de l’Iran de Claude Parent…)

20140606_125933Formidable musée de l’architecture en plein air cette visite est un voyage à travers les continents…dépaysement et surprises garanties !

Durée : 2 bonnes heures

Cette visite n’est pas au programme actuellement.

Les maisons ateliers des artistes autour du parc Montsouris

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La plupart des villas-ateliers que cette visite permet de découvrir datent des années 1920–1930 et portent la signature de grands architectes qui à l’occasion, vont s’affronter dans leurs réalisations.

Débutant dans le magnifique parc de Montsouris, la visite se poursuit dans les nombreuses impasses qui bordent le parc où se cachent des maisons au charme certain. André Lurçat, avec la villa Guggenbühl donne un caractère sculptural à sa réalisation selon les principes modernistes. Juste à côté, la villa atelier de Braque réalisée par Auguste Perret est l’occasion pour l’architecte de s’affronter aux modernes et particulièrement à Le Corbusier qui réalisera plus loin la villa Ozenfant. Loin des rumeurs de la ville, les petites ruelles et impasses de ce quartier sont une invitation à la flânerie et au ravissement. La visite se termine, après d’autres curiosités rencontrées en chemin, villa Seurat qui fut dans les années 20 une véritable cité d’artistes ; la plupart des réalisations architecturales sont l’œuvre de l’architecte André Lurçat.

    Durée : 2 heures

Cette visite n’est pas au programme actuellement mais elle peut être organisée sur demande :

visite sur mesure

Les ateliers et demeures d’artistes à Montparnasse.

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 Voilà une belle occasion, avec cette conférence, de rappeler  l’origine et les principes de l’atelier d’artiste qui répondent à des règles bien précises. Magnifique premier immeuble-atelier de cette balade, celui de la rue Campagne Première, est le chef d’œuvre architectural d’André Arfvidson : sa façade fut d’ailleurs primée au concours des façades de la ville de Paris en 1911.

DSCN1018Et puisque Paris est un véritable patchwork architectural, cette visite permet, outre les ateliers d’artistes, l’observation d’une ancienne sous-station électrique, ou encore l’étude de l’Observatoire de Paris, incontournable et tout proche. La petite rue Cassini, à la richesse architecturale insoupçonnée, révèle les premières réalisations du jeune architecte Louis Sue pour ses commanditaires, des artistes bien établis. Enfin, l’hôtel de Massa, hôtel particulier de la fin du XVIII°s situé à l’origine aux Champs Elysées, démonté pierre par pierre et remonté ici dans les jardins de l’Observatoire en 1928 nous rappelle que tout est possible pour les amoureux de l’art !20140607_163555

Durée : environ 2 heures

Cette visite n’est pas au programme actuellement.

Robert Mallet-Stevens en sa rue

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Considéré aujourd’hui comme l’une des figures majeures de l’architecture française de l’entre-deux guerres, Robert Mallet-Stevens est l’un des principaux représentants du mouvement moderne avec Le Corbusier et André Lurçat. C’est dans la rue qui porte son nom (et inaugurée de son vivant, fait exceptionnel) que nous découvrons les hôtels particuliers qu’il a réalisé entre 1926 et 1934. A travers l’étude de chaque bâtiment se dessinent les principes architecturaux et décoratifs de Mallet-Stevens qui entretenait une étroite relation avec ses collaborateurs, comme Louis Barillet le maitre verrier ou encore le jeune Jean Prouvé ferronnier d’art qui réalise sur l’un des hôtels, une magnifique grille qui lancera sa DSCN0787carrière. Malgré des dégradations irréversibles sur certains de ces bâtiments, la petite rue est une belle opportunité pour découvrir ou redécouvrir le travail de cet architecte à l’élégance affirmée, malheureusement peu connu du grand public car disparu beaucoup trop tôt…

Durée : 1 h et demi

Cette visite n’est pas au programme actuellement.