A la cité de l’architecture et du patrimoine

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La galerie moderne et contemporaine

Véritable panorama de l’architecture française, la galerie moderne et contemporaine illustre deux siècles d’innovations constructives: de la révolution industrielle, à la transformation de Paris par Haussmann, aux créations de Le Corbusier jusqu’à l’architecture contemporaine. Plans, maquettes, photos et documents retracent le premier art français.

La révolution industrielle est marquée par l’apparition du fer et sa généralisation dans la construction comme ossature pour halles de gares, grands magasins, coupoles, stations thermales, usines etc…L’ossature métallique mariée au verre, au bois ou à la brique devient vite essentielle. Mais cette poétique du fer a bien vite ses détracteurs; elle devient même dès la fin des années 1850 l’enjeu de vifs débats, certains privilégiant la structure, les rationalistes, d’autres la forme, les éclectiques pour qui le passé est un portefeuille d’inspirations et de motifs.

La fin du XIX ème siècle est marquée par la révolution du béton et celle d’une nouvelle technique constructive mise au point par l’ingénieur François Hennebique en 1898. L’exploitation des possibilités du béton entraîne une rupture stylistique avec l’apparition de l’Art Nouveau. Une nouvelle génération d’architectes apparait et définissent partout en Europe un nouveau style qui touche tous les arts; elle prépare le Mouvement Moderne et le Style International.

Le béton devient incontournable avec Auguste Perret qui voit en ce nouveau matériau, un matériau aussi noble que la pierre ou le marbre : l’église ND du Raincy (1922-23) n’a t’elle pas été appelée la Sainte Chapelle du béton? Puis apparait le principal courant de l’histoire de l’architecture du XX ème siècle : le style International qui prendra son envol à la fin de la première guerre mondiale, en mettant en valeur les volumes par des surfaces extérieures lisses et sans ornementation. En France, le chef de file de ce mouvement est l’architecte Le Corbusier qui publie en 1926 ses 5 points de l’architecture moderne. Son langage architectural s’applique aussi bien au logement économique qu’à la villa de luxe. De 1946 à 1952 il construit la cité Radieuse à Marseille, l’aboutissement de nombreuses années de réflexions sur l’habitat collectif.

Viendront ensuite de nouvelles structures constructives mises au point par Jean Prouvé au début des années 60 appliquées au CNIT de la Défense à Paris ou encore au siège du PCF dans le 19 ème arrondissement avec l’architecte Oscar Niemeyer.

Les chocs pétroliers, l’inflation, la montée du chômage, la réduction des budgets marque la fin du modernisme. Le post-modernisme (avec Ricardo Bofill notamment ) se caractérise par un retour à la fin des années 80 à des éléments décoratifs empruntés à l’art classique ou antique.

Aujourd’hui la relève est assurée des figures comme Christian de Porzamparc qui repense la ville et Jean Nouvel disciple de Claude parent le père de la « fonction oblique ». Il a réalisé de prestigieux bâtiments comme l’institut du monde arabe ou le musée du quai Branly.

Et l’avenir, que nous réserve t’il avec les enjeux climatiques ? Quels talents pour demain?

Durée de la visite : 1 heure et demi

Cette visite n’est pas au programme actuellement.